Sur les pas d’Atatürk…

Cérémonie du 10 novembre

De nouveau le 10 novembre.
De nouveau le silence.
Les feuilles d’automne tombent sur le jardin du lycée.
Une pensée sur le cœur.
78 ans sans LUI...

Aujourd’hui, nous commémorons Mustafa Kemal Atatürk lors du 78ème anniversaire de sa mort…
Nos élèves, notre équipe pédagogique, nos diplômés et nos parents rendent tous ensemble hommage à Atatürk.
Voici la présentation de nos élèves :
« Où est-ce qu’on va trouver les pensées d’Atatürk ?
Nous les trouverons dans ses discours, ses déclarations, ses écritures. Et aussi dans les domaines scientifiques, culturels, artistiques. »

Notre directeur, M. Pierre Gentric, a interrogé les élèves dans son discours :
« « Qu’est-ce qu’un Grand Homme dans l’Histoire ? »
Dans sa « Philosophie de l’Histoire », Hegel classe cette espèce rare dans la catégorie des “Héros”.
Ce sont des hommes qui cherchent à accomplir une Mission tout en étant en adéquation avec l’Esprit de leur peuple tel qu’il se produit lui-même au sein d’un État dans le droit, la religion, la politique, les arts…
Ce sont des hommes qui ont vu avant les autres dans quel sens se déroulait le cours de l’Histoire. Ils ont des intentions décisives pour le cours de l’Histoire. Dans l’Histoire, selon Hegel, seuls comptent les actes en eux-mêmes car ils sont la traduction concrète dans la vie collective de ce que veut fondamentalement un peuple.
« 
Ensuite, notre directrice adjointe, Mme Gulay Doğusoy a exprimé ses sentiments :
« Nous avons perdu un grand leader qui a donné la liberté à la nation turque… Il nous manque beaucoup. Notre travail, c’est de le faire vivre, d’être attaché à ses principes et de les appliquer, de le suivre, de travailler avec beaucoup d’effort et de garder ses valeurs. »


Suite au discours de Alp Çobanoğlu, vice-président de l’Assemblée des élèves, la cérémonie a pris fin.


Puis, un panel sur le thème « Atatürk et l’Education » a été organisé dans la salle de spectacle. Pendant la première partie du panel pour lequel les élèves ont montré un grand intérêt, le point de vue d’Atatürk sur l’éducation a été abordé puis, dans la seconde partie, un échange a permis de traiter de la situation actuelle de l’enseignement.


Le panel modéré par Suna Evrem, professeur d’histoire, a commencé avec cette parole d’Atatürk : « Si je n’avais pas été président, j’aurais souhaité être le ministre de l’Éducation nationale« .
İbrahim Alıcı, professeur de sport, a illustré la place qu’Atatürk accordait au sport dans sa conception de la vie.
Hayati Tumer, professeur de religion, a abordé l’enseignement de la religion selon Atatürk, en tant qu’enfant d’Ottoman, et son point de vue sur ce thème pendant les premières années de la République Turque.
Murat Gülal, professeur de mathématiques, a souligné la pensée analytique d’Atatürk.
Işıl Öztekin, professeur de la littérature turque, a souligné l’importance du rôle de la langue dans la modernité et a rappelé la réforme d’Atatürk quant à l’écriture en citant cette parole d’Atatürk : « La langue turque est le cœur et l’esprit du peuple turc. »
Esen Orak, professeur de physique, a précisé la pensée d’Atatürk à l’époque : favoriser le développement scientifique, croire aux sciences et à la raison.
Özgür Sağıroğlu, professeur de musique, a illustré la place qu’Atatürk accordait à la musique et à toutes les branches de l’art. Il a parlé sur les anecdotes d’Atatürk et de Krippel, le sculpteur du monument de la Victoire situé sur la place d’Ulus à Ankara.
Marie Françoise Desrues, professeur de français, a abordé les effets de la philosophie française sur l’enseignement et la politique d’Atatürk.
Canan Atınç, professeur d’histoire, a parlé des travaux scientifiques réalisés pendant cette période.
Dans un seconde partie, les élèves ont posé leurs questions.

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