Migration, c'est être déraciné avec ses racines, son tronc, ses bourgeons éclatés.
Migrant, c'est celui qui n'a pas encore le droit de revenir sur les terres d'où il a été déraciné,
Celui qui est accueilli comme « étranger » dans la ville qu'il a quittée et celle où il a migré,
Celui qui, arrivé en Egée avec Gülcemal et İonnia, appelera « Patrie », le rêve désiré.
Tout ce qu’ils avaient amenés et emmenés étaient identiques. Même leurs vies… Une mémoire collective d’un siècle.
Nous voulons expliquer à nos jeunes l’histoire de ces terres afin d’éviter l’amnésie, l’oubli.
Nous voulons que nos jeunes se souviennent comment les migrants ont survécu dans leur nouvelle patrie grâce à leurs langues, leurs chansons folkloriques, leurs proverbes, leurs traditions… malgré le typhus, la malaria, la quarantaine de la variole, la faim, l’étiquette d’« étranger à mauvais faciès », le pillage des biens, les nuits pluvieuses dans les cabanes sans toit qu’ils ont vécus à Tuzla et à Macronèse.
« La côte d’en face : notre miroir », ce projet réunissant les travaux des élèves et mené en partenariat avec la Fondation des migrants du Traité de Lausanne, est mis en œuvre par le Département de Sciences Sociales du lycée Saint Benoît.
Nous serons ravis de vous accueillir au vernissage de cette exposition qui débutera avec la conférence de notre invité d’honneur Monsieur İlber Ortaylı qui a eu la gentillesse d’accepter notre invitation et nous honore de sa présence.
Le jeudi 19 avril 2018
18h30
Salle Silüet
Entrée : Lüleci Hendek No 61
Veuillez réserver votre place en remplissant le formulaire (Cliquez ICI).
Seules les personnes ayant reçu un courriel de confirmation
pourront assister à la conférence.
Ce courriel vous sera adressé quelques jours avant l’événement.
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