Décédé à l'âge de 57 ans, Atatürk était un intellectuel, un penseur qui n'essayait pas d'avoir des opinions sur chaque sujet mais qui essayait d'acquérir des connaissances et de développer ses connaissances dans chaque domaine.
On estime que le nombre de livres lus par Atatürk tout au long de sa vie est d'environ 4000 livres. Ce chiffre ne prend pas en compte toutes ses lectures. Il est certain qu'il existe de nombreux livres qu'Atatürk a lus et empruntés à des bibliothèques durant sa jeunesse en particulier, mais qui ne lui appartiennent pas.
Cette exposition a été préparée à partir de l’œuvre Atatürk’ün Okuduğu Kitaplar (Les livres lus par Atatürk), composée de 24 tomes, publiée par l’Association Anıtkabir et se basant sur les livres des bibliothèques d’Anıtkabir, de l’Université d’Istanbul et dans les bibliothèques de Çankaya Köşkü et de Samsun Gazi. Dans l’exposition que vous pouvez consulter à la médiathèque, vous retrouverez des fac-similés des livres lus par Atatürk durant des périodes différentes et dans lesquels apparaissent ses annotations. Chers élèves, afin de vous donner une idée de la profondeur et de la personnalité intellectuelles d’Atatürk, nous vous avons préparé une petite anthologie en nous basant sur ces pages.
Nous constatons qu’Atatürk a lu des livres en ottoman, une langue qu’il maîtrisait naturellement, mais également des livres en français, en anglais et en allemand. Atatürk lisait surtout des livres lors de la préparation des assemblées sur la langue et l’histoire, mais aussi des livres sur différents domaines des sciences humaines telles que le droit et la sociologie. Ces lectures permettront de nous donner des informations instructives sur l’approche d’Atatürk au sujet de divers événements.
Dans tous les livres lus par Atatürk, nous percevons la volonté d’un leader qui questionne, s’interroge, recherche pour acquérir des connaissances profondes et toujours avec la volonté d’éclairer, de montrer le chemin à son entourage, sa patrie et sa nation.
Nous souhaitons que cette exposition inspire les jeunes de Saint Benoît et leur permette de s’attacher davantage à la connaissance et l’apprentissage, sur les pas d’Atatürk.
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